Mozart / Beethoven

Mozart, Beethoven : à première vue, deux compositeurs que l’on n’associerait pas directement à l’univers musical des Arts Florissants. Et pourtant…

Si le nom de Mozart est devenu synonyme de musique dite « classique », son génie ne naît pas de nulle part. Il s’inscrit dans la continuité des compositeurs baroques qui l’ont précédé et dont son père Leopold Mozart avait largement étudié les œuvres – une connaissance dont on peut raisonnablement penser qu’il l’ait transmise à son fils.

Beethoven poursuit cette lignée. Élève de Haydn, héritier désigné de Mozart dès l’enfance, le jeune Ludwig se place dans l’exacte continuité de la tradition musicale viennoise, tout en s’imprégnant des techniques d’écriture baroque. Christian Gottlieb Neefe, son professeur d’écriture et de composition, l’initie en effet à l’art de la fugue et lui recommande l’étude du Clavier bien tempéré de Bach. Il faut dire que Neefe a été l’élève de Johann Adam Hiller, le successeur de Johann Sebastian Bach à Leipzig… ainsi que de Carl Philipp Emanuel Bach lui-même.

En abordant Mozart et Beethoven, Paul Agnew poursuit l’exploration des grandes œuvres classiques menée par Les Arts Florissants, tout en s’inscrivant dans la continuité logique du répertoire de prédilection de l’ensemble. À cette occasion, il s’associe au violoniste virtuose Théotime Langlois de Swarte, figure de proue d’une nouvelle génération d’interprètes baroques et fidèle collaborateur de l’ensemble fondé par William Christie.

Une nouvelle étape dans l’histoire Arts Flo – et un rendez-vous musical à ne pas manquer !