L'Allée des noisetiers
En contrebas de la Pinède, serpente une intrigante voûte végétale… Fraîche et mystérieuse en été, l’allée des noisetiers se tapisse au printemps d’un joyeux semi de fleurs à bulbes. Mais si elle attise la curiosité, c’est aussi grâce à l’arche rustique qui souligne son entrée – une « folie » minérale, inspirée de l’esthétique rocaille et qui évoque le goût pittoresque (et résolument baroque) pour les ruines antiques.
L'Allée des noisetiers selon William Christie :
Les pierres sont un élément très important de mon jardin. Elles font référence au goût pour les ruines et pour un naturel extravagant, très répandu en France et en Italie aux XVIIIe et XIXe siècles. On retrouve souvent ces pierres de rocaille à Versailles, dans les bosquets, mais aussi dans la peinture de paysagistes tels qu’Hubert Robert, dont le tableau « Le Louvre en ruine » a servi de source d’inspiration pour cette Arche rustique.
Parole de jardinier
L’allée des noisetiers s'anime au printemps, en commençant par les fleurs étoilées des anémones des bois, Anemone blanda et Anemone nemorosa. Elles sont d’abord suivies par des collections de scilles bleues et de ficaires dorés et enfin par plusieurs variétés de bulbes printaniers, dont les narcisses Pipit, les narcisses Jack Snipe et les narcisses Tête à Tête.
John Hoyland, conseiller dans les jardins de Glyndebourne et ami de William Christie